Après avoir squatté 2 albums à ce chère Vivi, l'idée de cette lettre, que dis-je, de ce pamphlet contre l'industrie du disque m'est venue...
En effet, j'en ai ras le bol de payer un album au prix exorbitant de 20 euros ! Bien sûr certains me diront que derrière tout ça il y a une équipe de technicien, le travail de musiciens, d'auteurs, de compositeurs, etc... Evidemment, je ne le nie pas MAIS quand même, 20 euros pour un cd qui coûte en terme de fabrication 2 euros pièce, je trouve cela abusé d'autant plus qu'au final ce sont les maisons de disques qui s'en mettent plein les poches.
Ces mêmes maisons de disques qui viennent pleurer sur le téléchargement qui, et c'est une réalité, leurs causes une perte. Et les artistes, franchement ceux là, ils nous donnent le bâton pour qu'on les tape. Pourquoi une telle affirmation ? Tout simplement parce qu'ils pourraient être propriétaire de leurs morceaux et toucher un peu moins sur les cachets proposés par la maison de disque: c'est ce que font des groupes telles que U2 ou Prince. L'avantage: si leurs musiques marchent, et bien chaque passage radio rapporte de l'argent, chaque utilisation rapporte, à terme ils sont gagnant.
Bon ok, ça ne résoud pas notre problème de base qui est le prix exorbitants des CD. Le problème c'est que les maisons de disques ne comprennent pas que si elles baissaient le prix de moitiés elles augmenteraient leurs ventes par 4 ou 5, en récupérant l'argent perdue liée à la baisse des prix, car l'accès à la culture incite à la curiosité et un prix peu élevé tord le cou au téléchargement même si celui-ci, comme le marché noir, existera toujours.
Malheureusement je ne vous cache pas que ce souhait, qui est une sorte de voeux communiste quelque part (big up à la petite rouge) ne se réalisera jamais. Même avec une baisse significative sur les ventes d'album, les majors continuent de gagner de l'argent et ne prennent pas la mesure du danger qui les menaces.
Même si des moyens alternatifs existent (itunes par exemple) le morceau téléchargé ne remplacera jamais le plaisir de la pochette, le frisson de mettre son album dans la chaîne Hi-Fi et la jouissance d'écouter pour la 1ère fois un album qui deviendra peut être culte ( telle la réédition de Thriller ou celle de The Joshua Tree) ou qui se révelera être un bide monumentale ( l'engeance de la télé réalité par exemple).
Encore une fois, nous consommateurs, nous nous retrouvons dans la situation de la vache à lait qui en plus de payer chère son assurance pour la voiture, qui nous sert à aller à la fnac pour acheter l'album, plus un prix pour l'essence trop abusé, se retrouve à payer un accès à la culture (sauf pour star academy) là encore trop élevé pour les étudiants que nous sommes.
Musicalement votre
Browny
P.S: au passage si quelqu'un à acheter le dernier album de Bruce Springteen et de Linkin Park, cela m'interresserai de les récuperer d'une manière ou d'une autre en échange d'autres morceaux